- Certains penseurs rejettent la dimension du monde imperceptible (العالم الغيبي) et n’analysent l’histoire qu’à partir de facteurs matériels (économiques, politiques, psychologiques).
- Le croyant doit intégrer à la fois les causes sensibles (الأسباب المحسوسة) et la volonté divine (المشيئة الإلهية) pour une lecture complète des événements.
- La Fitna et la soumission de la Oumma au pouvoir sont vues comme des manquements moraux et spirituels, amplifiés par le tribalisme (العصبية القبلية).
- La première communauté musulmane, bien que pauvre matériellement, avait une foi (الإيمان) et une confiance en Dieu (التوكل على الله) qui la portaient et la distinguaient.
- Le Prophète ﷺ a annoncé la rupture des « attaches » : la première étant le pouvoir (الحكم) et la dernière la prière (الصلاة), signifiant une décadence progressive.
- Le sermon de Ghadir Khumm (غدير خم) et la recommandation des Ahl al-Bayt (أهل البيت) expliquent en partie la naissance d’une attache chiite à la descendance du Prophète.
- Sous la répression, le chiisme (التشيع) développa la taqiya (التقية) — la dissimulation — et une fidélité durable à Ahl al-Bayt.
- De nombreux hadiths authentiques (أحاديث صحيحة) prescrivent l’écoute et l’obéissance au gouvernant (طاعة ولي الأمر) pour préserver l’unité de la Oumma.
- L’auteur souligne le dilemme entre la préservation de l’unité (الوحدة) et l’exigence de justice (العدل) — la menace d’une « mort païenne » a freiné les résistances.
- Appel final à une réforme (الإصلاح) : replacer le pouvoir (السلطة) au service du Coran (القرآن), de la Shûrâ (الشورى), de la justice et de l’Ihsân (الإحسان).