- L’imam Abdessalam Yassine rappelle que le Coran (القرآن) est l’arbitre suprême (الحاكم الأعلى) de toute pensée, loi ou gouvernance, au-dessus des interprétations humaines.
- Il critique les deux extrêmes : ceux qui refusent d’interpréter par scrupule excessif, et les modernistes qui le réduisent à un texte historique sans sacralité.
- Le Coran doit être compris avec foi (إيمان) et prudence (حذر), car il demeure la Parole vivante de Dieu (كلام الله الحي).
- Les Compagnons (الصحابة) le recevaient comme une loi révélée (شريعة), guidant leurs actes plutôt qu’un sujet de débats théoriques.
- L’Ijtihâd (الاجتهاد) n’est légitime que lorsqu’il est guidé par la Shûrâ (الشورى), l’‘Adl (العدل) et l’Ihsân (الإحسان), au service du bien commun.
- L’imam Abdessalam Yassine met en garde contre les suivistes (المقلدون) qui se fient aveuglément aux écoles anciennes sans revenir au texte coranique.
- Il condamne aussi les rationalistes extrêmes et les laïcistes (اللائكيون) qui jugent le Coran selon les critères des sciences humaines.
- Le Coran reste la mesure (الميزان) de toute exégèse et le critère du vrai Ijtihâd, éclairant la pensée et la réforme.
- L’imam Abdessalam Yassine exhorte à juger les interprètes à la lumière du Coran, et non l’inverse : considérer la prescription après le Prescripteur.
- Enfin, il appelle les croyants à renouer avec une lecture vivante du Coran : récitation, méditation et application, pour restaurer l’équilibre entre foi (إيمان), raison (عقل) et méthode prophétique (المنهاج النبوي).