Résumé — Partie 4 : L’arbitrage suprême du Coran

Histoire et Droit musulmans — Synthèse bilingue (FR / AR)

Auteur : Abdeslam Yassine (عبد السلام ياسين) — 1928 – 2012
  1. L’imam Abdessalam Yassine rappelle que le Coran (القرآن) est l’arbitre suprême (الحاكم الأعلى) de toute pensée, loi ou gouvernance, au-dessus des interprétations humaines.
  2. Il critique les deux extrêmes : ceux qui refusent d’interpréter par scrupule excessif, et les modernistes qui le réduisent à un texte historique sans sacralité.
  3. Le Coran doit être compris avec foi (إيمان) et prudence (حذر), car il demeure la Parole vivante de Dieu (كلام الله الحي).
  4. Les Compagnons (الصحابة) le recevaient comme une loi révélée (شريعة), guidant leurs actes plutôt qu’un sujet de débats théoriques.
  5. L’Ijtihâd (الاجتهاد) n’est légitime que lorsqu’il est guidé par la Shûrâ (الشورى), l’‘Adl (العدل) et l’Ihsân (الإحسان), au service du bien commun.
  6. L’imam Abdessalam Yassine met en garde contre les suivistes (المقلدون) qui se fient aveuglément aux écoles anciennes sans revenir au texte coranique.
  7. Il condamne aussi les rationalistes extrêmes et les laïcistes (اللائكيون) qui jugent le Coran selon les critères des sciences humaines.
  8. Le Coran reste la mesure (الميزان) de toute exégèse et le critère du vrai Ijtihâd, éclairant la pensée et la réforme.
  9. L’imam Abdessalam Yassine exhorte à juger les interprètes à la lumière du Coran, et non l’inverse : considérer la prescription après le Prescripteur.
  10. Enfin, il appelle les croyants à renouer avec une lecture vivante du Coran : récitation, méditation et application, pour restaurer l’équilibre entre foi (إيمان), raison (عقل) et méthode prophétique (المنهاج النبوي).